Ligne du temps [AVRIL]

En ressortant de la banque, l'Eladrin verte prit un détour pour sortir de la ville, semblant éviter la place publique et les gens qui l'occupaient. Peut-être certains la virent-elle se diriger vers le cercle dans la forêt. Là, elle tenta de mettre quelques mots sur papier, mais l'exercice agonisant ne porta pas fruit et personne ne reçut de ses nouvelles, pas même ses deux destinatrices habituelles.

Le Dashnir, était régulièrement vu au Casino a jouer régulièrement au blackjack, il reprenait disait-on, lentement, mais surement quelques vieilles et mauvaises habitudes qu'il avait à Menoch.

Régulièrement, il sortait tard de celui-ci, plus riche ou plus pauvre selon son habilité à jouer. Le problème était que celle-ci se dégradait rapidement puisqu'il devenait vite saoul et arrogant dans son jeu.

(13 Avril)

On avait vu une petite troupe de veilleurs, adjoint de la juvénile druidesse elfe noire qui faisait office d'apprentie à Siv, et de deux ogres, s'aventurer au cimetière, pour y demeurer un moment. Au sortir de leur promenade, on aurait pu relever la mine de dépit de la petite elfe sombre -qui rentrait les mains presque vides, sans artefact surpuissant à exhiber aux copines-, mitigée par la troupe à l'attitude bon enfant. Les explorateurs les plus observateurs relèveraient que dans la crypte de Sire Patrick, une des stèles avait, depuis, perdu sa teinte noire.

(14 Avril)

En soirée, les cieux au nord de la ville avaient viré au rouge, et les vents du nord avaient charrié vers Menoch des effluves pestillentielles et souffreteuses. Ce qui s'était passé là-bas appartenait aux témoins. Mais, il semblait qu'une troupe de Mélophores et de parangons des vices, de passage, avaient pu observer la finalité des événements, repérer un Davarion à l'épaule meurtrie et maculé de sang, un Sethlim évanoui, et la druidesse vidée de toute force, à peine assez résiliente pour se mouvoir de quelques pas, pendant que la veilleuse Aethyr prenait en charge délibérations et justifications avec la troupe de passage. Depuis, les lucioles noires et traces de corruption semblaient s'être dissipées des alentours du cercle de monolithes aux dallages parés de ruines gargish dépolies par l'âge, plus connu sous l'appellation de Cercle Druidique, ou Tombeau des Immortels.

(14 avril)

Le Dashnir se réveilla le lendemain, on l'avait dépouillé de sa nourriture et son or. Un passant en avait surement profiter, une gueule de bois et un épuisement physique, spirituel avait eu raison du Paladin qui était arrivé ivre pour aider Siv et sa troupe.

Le Dashnir avait visiblement trop forcer et avait perdu connaissance pour plus de 18h00. Il cherchait encore souvenir de sa soirée et trouva des réponses au fil de sa journée, se rappelant avoir été prêt dans le cas ultime, à faire la prière qui risquait de le mener au repos éternel pour sauver la vie d'un des membres de la troupe. Heureusement ou malheureusement pour certains, le Dashnir n'avait pas eu à en venir à l'ultime sacrifice.

(15 Avril)

Au lendemain de la purification du Cercle, une poignée de druides (et un guerrier les veillant), disparates en matière de race, d'allégeances, de valeurs, d'appartenances, s'étaient réunis là-bas pour célébrer la nouvelle année, le renouveau du monde, en une cérémonie du clan de Sovenghârd, connue de certains comme l'Ambiuolcios. Malgré leurs différences culturelles et personnelles profondes, Narceress, Siv, Eothain, Numië, et Davarion avaient ensemble procédé à une communion, fait offrande à la terre et aux Astres, allumé les lanternes, et attendu ensemble le lever du jour, symbolique de la part renaissante du Cycle, dont ils étaient tous près, à leur façon.

(18 Avril)

La shamane avait multiplié les buchers funéraires, pour les mélophores morts, mutilés, ou démembrés, qui se retrouvaient de ci de là dans la ville. Après la ènième crémation rituelle, la veilleuse Aethyr, qui lui connaissait pourtant le coeur bien accroché et la savait habituée à la purification des morts, avait été témoin d'un haut le coeur de la shamane, qui avait dû rendre le peu de pitance qu'elle avait consommé ce jour-là.

Peut-être était-ce l'accumulation. Trop de corps brisés et morcelés, qui faisaient prendre à Menoch des airs de charniers.
Ou peut-être était-ce symptôme d'autre chose.  

(18 Avril au soir)

L'assaut contre la forteresse de Teres eu lieu et malgré une victoire les esprits restaient amer. Les couloirs étroit de l'endroit rendait impossible tout déploiement et c'est coudes à coudes que les militaires forçaient la voie au travers cadavres et corps agonisant jusqu'à parvenir au maître des lieux. Préparé au suicide, Teres enclencha le décompte de ce qui devait tous les tuer, mais une corde permis aux survivants de descendre en rappel d'un rempart pour fuir l'explosion et ainsi éviter toute blessure qui ne fut pas superficielle. L'un d'entre eux manquait à l'appel, Husaam qui lors de l'explosion combatait encore le fanatique pour permettre à ses hommes d'évacuer la zone... Corbeau s'avança alors dans le brasier pour récupérer le général inconscient dont la survie relevait du miracle. L'intervention de Sethlim fut nécessaire pour préserver la vie du dirigeant.

Une rumeur courrait qu'un certains nains , fraichement arrivé en ville,souhaitait rencontrer la dirigeante de L'Arcaneum et celle de la guilde marchande.