Ligne du temps [Février]

Comme promis Cytheria et Kohana avaient maintenant des prothèses mécaniques à la place de leurs moignons, grâce à Marcus et Greta.

Rien n'effacerait les peines qu'elles avaient endurées mais parfois, un petit coup de pouce suffit pour repartir. C'était pas l'idéal, mais elle pouvaient maintenant essayer d'apprendre à revivre un peu plus normalement.




Ça n'avait rien à voir, mais ce même jour, au port, on avait vu les mouettes avoir un comportement vraiment pas net. Les animaux virevoltaient dans des figures totalement saugrenues, s'encastrant parfois dans les façades ou bullant sur le sable de manière vraiment étrange.

Au crépuscule de ce jour, Ivory avait quitté la Colonie pour s'enfoncer dans les Ruines, accompagnée par Sathir, sa sœur Emilie et son neveu Guillaume.

Une pierre avait été disposée, un peu de sang versé et chacun se tenant par la main, Sathir fut invité à poser la main sur ladite pierre.
Emilie portant des bagages, c'est Ivory qui avait le petit garçon dans les bras. Ce fut sans doute pour ça qu'elle fut bien incapable de résister à la torsion du poignet qu'Emiilie lui infligea, se libérant in-extrémis pour se transformer en corbeau et s'éloigner à tire d'ailes, loin de la pierre.

- Emilie !!!

Fut le dernier cri d'Ivory, tandis que la magie l'avalait à travers la pierre, l'envoyant rejoindre les Fées et la forêt Obscure avec Sathir et Guillaume.

Un simple feuillet cloué à la porte extérieure de l'Eclipse, d'une écriture fiévreuse, hasardeuse, sur un papier tâché du carmin de ce qui sentait le vin.

Citation :

Ronces de ténèbres s'étiolant en cascade
A l'approche de cauchemars incessants,
Fruits mûrs abreuvés de tourments
Dont rêvent tant de pleutres en embuscade.

Ivresse artificielle érigée en puéril rempart
Quand la Volonté vacille
En songeant à la Faucille...
L'éclat de rires amers à l'idée de nouveau départ.

Aridité d'un regard qui n'a compté son temps,
Larmes trop salées pour ruisseler
A des traits par trop tirés
Par de si pitoyables perpétuels mécontents.

Le goût du sang à tant de lèvres
Qui ne savent guère que maugréer
Une litanie de prétextes visant à les exonérer
De leur égocentrisme mièvre.

Langues de fiel qui vous promettent loyauté éternelle
Dans l'espoir d'un immédiat bénéfice,
Avant de se muer en parjure d'office
A la moindre petite frustration irrationnelle.

L’inanité de l'instantané, unité de temps d'êtres
Sans mémoire et sans valeurs,
Allant jusqu'à occire les leurs
Pour leur quart d'heure de gloire et de paraître.

Pour un instant à se faire mousser,
Elles sacrifieraient la moindre bulle de Grâce.
Et pour deux anneaux et un titre trahiraient leur Race
Pour peu qu'on flatte leur infinie vanité.

Et lorsque le Monde s'éteindra
De par leurs guerres de Clochers ineptes,
Elles exécuteront leurs rares adeptes,
Pour n'avoir su prédire cela...

Elles finiront seules,
Reines d'un Empire de ruines
Où elles seront « enfin » les héroïnes.
Détruire quand on ne sait bâtir, l'arme des veules...

Si certains étaient présent, Le volatile connu de tous sous le nom de corbeau, avait été retrouvé mort devant la ferme de Risel, la tête éclaté dans la boue, visiblement le tout avait mal tourné, le corp serait la jusqu’à temps que quelqu’un le déplace.

C'est ainsi qu'a l'aube, lourdement armé et habillés ou plusieurs piques, marteau, épée de guerre dépassait de son sac, qu'un homme vint a sa rencontre.

-Donc Voici le Fameux Achyl Ezekiel, le Chef de Guerre et Commandant de l'île ? J’espère que vous êtes un dur à cuir, Elias vous a confié l'infanterie de première ligne. Vous êtes en forme encore ?Car vous avez une première bataille a livrer dans deux mois, aux environs de Valacirca, l'une des plus violentes que vous avons... enfin vous avez... a mener sans doute dans votre existence.

-J'ai toujorus rêvé de mourir sur un champ de bataille.



C,est ainsi qu'Achyl vint a laisser sur une table interne a la caserne un papier. C'est sans trop d'émois ou de sentiment qu'il observa les habitations en partant avec l'homme et tout son bardas. La mine souriante et satisfaite, sans doute que ses pensées allait à Péhelesse et son fils, qu'il esperait encore et toujours un jour revoir

Spoiler:

L'elfe noire se sera bien vite éloignée de la foule avec Harald...
La soirée aura été agitée du côté du Centre de soin, jusqu'à ce que le possédé puisse être peu à peu endormi...

Vierna avait laissé une note cryptique à Emilie Delgado:

Citation :

"Discuterons du patient plus tard.
Cherchez des notes sur les flagellateurs mentaux. Base de travail.
Gargouille aussi.
S'il se réveille, dites lui qu'il était ivre. Perte de mémoire normale.
Vous ramènerais mes notes sur les pierres de mémoire.

Vierna"