Archives : Les Magies Méconnues

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Magie du Sang

Il s’agit là d’une magie prohibée par Valacirca, mais, par nature, profondément méconnue, au contraire de la nécromancie qui a formules traditionnellement usitée, des codes, des ingrédients précis. Le Sang, dans le domaine de la magie, peut avoir moult usage.

-Il peut être usité pour impacter un individu, et cibler ce dernier qui d’une bénédiction, qui d’une malédiction, qui pour le retracer de corps.

-Le sang versé, dans le sens sacrificiel du terme, peut servir à alimenter davantage les pouvoirs d’un sortilège donné. Les Vraies Malédiction imposent toujours au conjurateur de donner réelle et tangible part de lui-même, pour qu’elles frappent de leur plein impact leur cible. Cela va aussi, en un sens pratique, pour les sortilèges de protection, de purification, de bénédiction.

-Il peut servir de liant, entre ce monde et l’autre, et de façon spécifique aux Ancêtres corrélés à ce sang.

-Il peut être usité pour conférer davantage de force au mage en tant que tel, ou absorber certains pouvoirs spécifiques au détenteur du sang, à l’égal du sortilège de vampirisme nécromantique.

-Le partage du sang, qui par marquage de glyphes comprenant un peu de sang, ou lien du sang moins formalisés, sur autre individu, peut créer un lien plus durable, entre les individus, désigné comme un « affrérage ».

Entre autres.

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La Magie Féérique

La magie féérique se tirant du rêve, elle a peu ou prou de limites connues. Les fées, en soi immortelles, peuvent puiser à même leur imaginaire et leurs pouvoirs pour transposer dans la réalité leur rêve, et, inversement, leur rêve dans la réalité. Cette magie du songe, tient sans doute de deux choses : en premier lieu, l'amplitude du potentiel de la fée en matière de lien au Voile, et en second lieu l'amplitude du potentiel de la fée en matière de conviction en la réalité de ses propres rêves.

Tout porte à croire qu'une fée intimement persuadée d'une chose, pourra avec moins de peine la matérialiser, ou la réaliser. D'où le concept, certainement, de "pensée magique". Les limites des pouvoirs féériques sont indéfinis. Ils peuvent avoir un affect sur la fée même, comme sur son entourage immédiat. Cela allant de l'altération simple de l'apparence, au moment d'un ressenti (le changement de couleur, notamment), à la création d'un monde à part, de toute pièce, du défi de la mort ou de l'altération de toute autre réalité, dans le cas de ces déploiements magiques les plus puissants.

Il va sans dire, donc, que la magie féérique a un immense potentiel, mais demeure hautement imprévisible. Car pour se maintenir, ou maintenir sa résultante, sans doute faut-il que le rêve de la fée persiste, en elle-même ou autrui. Et que sans ce rêve, ou sa réalité, la fée instigatrice peut être appelée à dépérir, voir périr.

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La Fusion des Magies

Ainsi, sans doute, qu'il est possible de fusionner le potentiel de deux êtres forts différents en un seul corps pour élaborer une chimère cumulant les pouvoirs, ou l'apparence des deux êtres d'origine, il est de la même façon possible de lier deux pouvoirs magiques, parfois diamétralement opposés, pour en marier les effets et les magnifier.

La fusion des magies s'opère généralement selon des codes assez stricts, en ce sens où la magie la plus pure ou proche de l'état de nature sert généralement de base, et les magies plus sombres, ou corruptrices, s'ajoutant par la suite au canevas.

Il importe également de choisir, pour marier des pouvoirs différents, des sortilèges pouvant avoir un effet complémentaire (une protection arcanique couplée, par instance, à une protection druidique, une offense mystique couplée à une magnification arcanique et une malédiction nécromantique...) ou, encore, magnificateur (un sortilège de soin arcanique couplé à un sortilège de soin druidique). Les codes demeurent relativement souples, selon l'intention, mais l'usage de sorts diamétralement opposés (un soin et une blessure) de domaines similaires ou différents, infusés en une même chose, ou la confrontation de forces opposées en un seul sortilège pouvant avoir des effets relativement dévastateurs.

Cela revient également à infuser d'un sortilège rémanent une base de potion, dont les effets magiques, non point incantés mais distillés, sont sans équivoque. Il est également possible, de cette façon, d'infuser un objet de pouvoirs conjoints, en créant une relique plus puissante, à cette fin, en catalysant la puissance de plusieurs mages.

La plupart des individus demeurent maîtres en un seul domaine magique, l'idéal demeurant que plusieurs individus, reconnus pour leur domaine d'excellence, allient leurs forces et produisent un sortilège, une relique, ou une décoction infusée de pouvoir, conjointement.

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Catalyseurs et phylactères

Le Catalyseur est un objet qui permet au mage de mieux poser les bases de sa concentration, comme une lentille réfractant les rayons lumineux de l'astre diurne, et les concentrant en un tout petit point précis. Le Catalyseur, pour le mage, tient le même office et figure généralement dans des cristaux de focus, ou dans certains objets spécifiques appelés à réagir à l'intervention du mage sur les fibres du Voile. Il est également certains catalyseurs déjà infusés de puissance, qui sont appelés à magnifier le pouvoir de leur porteurm dans lequel le mage peut puiser directement, et c'est le cas possible de phylactères, qui peuvent renfermer âmes ou puissance extérieures. Plusieurs mages peuvent créer, un phylactère conjoint, ce qui en magnifie la puissance (comme c'est le cas, notamment, avec le sortilège de Cercle d'Arcanes)

Les Phylactères, quant à eux, constituent plutôt un objet servant à la rétention des pouvoirs magiques, d'une essence, d'une âme. Les phylactères les plus communs, d'entre tous, sont généralement les pierres d'âme, qui renferment un fragment de l'essence de la créature occise, ou parcelle de souvenirs, rémanences, laissées par âmes présentes en ce monde autrefois. Les phylactères magiquement créés, sont quant à eux usuellement plus puissants, et complexes. Ils peuvent servir à la sauvegarde personnelle de l'essence (la préservation de l'esprit, et de l'âme, par delà la mort, ainsi qu'avait fait l'Ancienne gargouille Teotlintmaca dans les ruines par exemple), à l'emprisonnement magique d'une essence laissée libre (prisée par les nécromanciens), au drain magique d'autrui pour l'entreposage progressif des pouvoirs. Pour la préservation magique personnelle de l'âme ou de l'esprit, l'usage d'un objet cher à titre de relique, marqué des bonnes runes, ou d'un crystal réceptif, peut être usité.

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Pentagrammes et Lieux Sacrés

Autant un objet peut-il servir à magnifier les pouvoirs d'un individu, autant certains dispositifs aménagés et certains lieux en état de nature peuvent-ils avoir un effet similaire.

Le Pentagramme, ou Pentacle, constitue le tracé d'une Étoile à cinq branche. Ce type de dispositif favorise généralement, d'entre tous, les conjurateurs ou les invocateurs. (Ou tout utilsateur d'une incantation comprenant la locution "Xen", entité, ou forme de vie. En ces marqueurs, l'entité en question aura plus de chance de se matérialiser. C'est également un dispositif prévilégié pour les spirites, désireux d'entrer en contact avec l'au-delà. Il a tant pour vocation de magnifier le lien de celui qui s'y trouve avec l'au-delà, d'assurer sa préséance et son empire sur la créature qu'il pourrait tirer du Voile, et assurer aussi sa protection, face aux forces néfastes qui pourrait influer sur lui, et qu'il touche du bout des doigts. Ses pointes se rapportent aux quatres éléments, ainsi qu'à l'éther pur, dit le Voile.

Le Cercle d'Arcane a pour vocation de magnifier les pouvoirs de ceux s'y trouvant, et sert généralement dans la création de catalyseurs et phylactères (voir plus haut). L'usage du Cercle est à la fois protecteur pour ceux s'y trouvant, et galvanisateur, car en sa capacité de Cercle il a aussi l'aspect englobant, unificateur, de ceux qui y sont sis.

Il est également possible pour un mage de magnifier son pouvoir, ou un sortilège possible, en élaborant un cercle et y intégrant le tracé des runes qu'il entend formuler, afin, dans l'idéal, d'en décupler la magnitude.

Les lieux sacrés sont généralement marqués par des édifications humaines, elfiques ou gargish antiques. C'est le cas, notamment, pour les Cercles Druidiques, ou Cromlec'h, édifiés en lieux où le Voile est jugé mince. En certains cas, cependant, il est des lieux naturels où le Voile est mince, mais qui ne sont pas marqués. Il revient au mage de prêter attention aux forces en présence. De petites lueurs ou étincelles en occurence naturelle, par exemple, peuvent être un signe. Une forte présence de créatures magiques, attirées, peut aussi l'être. Endroits similaires peuvent tantôt aider un mage à se ressourcer, tantôt être utilisés pour galvaniser ses pouvoirs, mais de façon moins rigoriste, ou prévisible, que ne le ferait un tracé de Cercle d'Arcane ou de Pentacle.

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Les Reliques et l'Enchantement

Pour la majorité, l'enchantement d'un objet est un véritable lieu commun, une commodité toute banale que l'on peut réclâmer au dernier venu, contre quelques piécettes et une poignée de ressources.

Il s'agit toutefois, pour les connaisseurs, d'un processus complexe pouvant avoir plusieurs facettes. L'enchantement peut puiser, d'abord, en différentes sources :

-Il peut puiser dans les forces de l'enchanteur même.
-Il peut puiser dans les forces d'autrui
-Il peut puiser à même le Voile
-Il peut puiser l'essence d'une âme morte
-Il peut puiser les énergies des esprits naturels
-Il pouvait, autrefois, puiser dans les essences divines
-Il peut puiser dans l'essence Astrale

Mais, en chaque cas, chose est constante. Plus les forces sont grandes, plus l'enchanteur et capable, et sa main sûre. Les forces, volatiles, pour les moins expérimentées, se calment sous la main de l'enchanteur aguerri.

En chaque cas, l'enchanteur intègre les forces magiques choisies, de natures variées et variables au sein d'un objet. Le mage peut procéder à plusieurs, et en un lieu réactif aux processus magiques (voir plus haut) pour donner plus grande magnitude à son enchantement, créant, de fait, une relique, dépassant de loin tout enchantement conventionnel.

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Le Grand Oeuvre ou la quête de l'Immortalité

Plusieurs auront tendance à douter du potentiel magique de l'Alchimie, et pourtant, auraient tout lieu de se trouver détrompés.

Bien que l'immortalité soit jugée monnaie courante, elle a souvent été l'objet de convoitise, de l'humanité. L'Alchimie, par son potentiel magique stable et constant, de par la distillation d'une essence en une autre, a offert l'espoir d'offrir cette parcelle d'intemporalité que possèdent déjà tant d'être. Le transfert essentiel étant un processus possiblement complexe, et meurtrier, visant à réduire et distiller l'essence d'un autre être, pour l'administrer à un autre.

L'Alchimie est également reconnue pour son potentiel en matière de transmutation de la matière. Les métaux vils, en métaux précieux. Les potentielles mixtures, permettant la métamorphose du corps, ou l'altération de l'esprit, et ainsi de suite.

Dans un même fait, l'Alchimiste peut également créer de toute pièce la vie, à travers des créatures variées : slimes, humonculus, et autre sous-produits d'essence distillée, puis, insufflés de l'étincelle vivace, qui par l'injection d'une parcelle d'âme -à travers les pierres d'âme, ou la nécromancie- ou par la conjuration.

De pair, la base alchimique stable peut se bonifier de pouvoirs magiques, plus volatiles, afin de magnifier le potentiel de différentes potions. La terre du creuset s'alliant à l'air des pouvoirs du Voile, plus volatiles.