Annonce : le prix littéraire du Gloupcourt

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

De-ci delà, des affichettes avaient été éparpillés un peu partout dans la cité, on pouvait lire sur celle-ci :

Affiche a écrit:: Mes chers fidèles de la Très Sainte Église des Fantaisistes Anonymes,

Son Excellence est heureuse et fière de vous annoncer l’inauguration du déjà célèbre "Prix du Gloupcourt". Ce concours littéraire durera une semaine [jusqu'au jeudi 17 mars à 00h QC]. C'est pour vous l'occasion de montrer à tous ces apostats de l’orthographe et hérétiques de la synthase de leur montrer ce que c'est que le "Style" (avec un grand "S"). Il va de soit que 3 premiers prix s'accompagneront d'une gratification de rigueur (outre bien sur de la gratitude de l'Archi-vicaire-du-bon-gôut) donnée par le jury. Jury lui-même composé de Son Excellence, d'une Panthère Rose, et d'une Invitée-Mystère.

Le thème tiré au sort par le jury est : "Je dormais à l'ombre d'une courbe nue"

C'est l'occasion de vous démarquer, de montrer votre inspiration, vos talents tout en étant récompensés et de devenir Immortel !

* Signé *

Les textes sont à me PM

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

Un texte avait déjà été soumis...

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

Plusieurs textes furent reçus...

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

Et hop, un nouveau texte !

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

Il ne restait encore que deux jours...

Le Mécène avait désormais annoncé les prix :
- Premier prix : l’apogée immortelle (1000 PA) ainsi qu'une surprise
- Second prix : L'acmé immortelle (750 PA) ainsi qu'une surprise
- Troisième prix : Le prestige immortel (500 PA) ainsi qu'une surprise

L'ensemble des textes reçus seront publiés dans un recueil à la gloire de leurs auteurs.

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

Celle qui parle sans verbe a écrit:: Le premier à rejoindre les Immortel, Yôjïimbo, le second, AdoSiv, le troisième Immortel, Sathir

L'Oracle à la triple psychée avait parlé

L'ensemble candidats recevront un lot...

Messages : 86 Date d'inscription : 29/01/2016

Il avait entendu, d'un autre, qui l'avait lui même entendu d'un autre, qui l'avait surement entendu, à son tour, du premier.
Il n'attendait rien en retour, sauf l'amour de l'art sous toutes ces formes..

"Qu'il en soit ainsi, l'immortel."

Hrp:

Messages : 161 Date d'inscription : 31/01/2016

A tout les participants:

Messages : 41 Date d'inscription : 01/02/2016

On put trouver le texte ayant remporté le prestige immortel quelque part dans la bibliothèque.

Citation :: Réflexion d'un somnoleur des sables

Elle a veillé, contre l'astre solaire
L'éveil confus sous la nappe stellaire
Constatation de mon ambrée gardienne
Je suis guetté par l'appétit des hyènes

La dune escaladée, j'ai éludé
Aux célères chacals, dents dénudées
L'horizon à ma vue est dévoilé
Le meilleur des endroits où m'affaler

Au sol, pour suivre le cheminement
Brillant, la courbe nue mutinement
Frôlée, par la lune avalant ivresse
Lasse, laissant place à la sécheresse

Si j'apprends par hasard à naviguer
Le trajet que j'aperçois irrigué
Par cette lune osant se montrer guide
Échapperai-je à l'ultime languide?

Messages : 86 Date d'inscription : 29/01/2016

L'on pouvait aussi retrouver le texte, d'un immortel !

"Je dormais à l'ombre d'une courbe nue,
Sans pour autant me réveiller, le rêve m'avait soutenu.
Tomber sur ce cerisier, au fleur rosâtre me délivrant du sépulcre,
Alors que deux collines à ces cotés, obscurcissement ma vue,
Pèlerin, accepte seulement mon héritage de paix et d'amertume,
Pour que mon art s'élève au rang de l'immortel invaincu..

Je dormais à l'ombre d'une courbe nue,
Posé sur mon épaule, observe la lune pourpre,
Scintillant le cœur pour éclabousser mes yeux encore aveugles ,
Echange de bon procédé entre l'homme et la lame pure
Je laisse donc mon bras, et impose l'extension d'un monde juste,
Ou l'ex-tension qu'apporte la peur, à une âme perdu..

A mon art perdu,
Zanmato,

Mon Sabre aux mille Vertus. "

Messages : 536 Date d'inscription : 11/02/2016

Sarasvati, princesse des sonorités mystiques. a écrit:: Je n'étais rien et voilà qu'aujourd'hui...

La journée avait été rude, j'avais arpenté en long et en large les rues de Ménoch pour dégoter quelques articles donc les vendeurs ignoraient la vraie valeur.
J'étais assez fier de moi, j'avais enfin trouvé ce qui allait me rapporter le pactole du siècle !
Une statue ancienne en or massif dont certains diront que ce n'est qu'une femme à moitié nue écrasant entre ses mains une balle… Quelle bande d’ignares, n'avaient-ils donc jamais entendu un des sermons de l'un ou l'autre prêtre des vertus ? C'était Altheia bon sang, la destructrice ! Et aux vues de la finesse de la réalisation, cela devait avoir été réalisé par l'un de ses plus grands disciples dont je tairais le nom par sécurité. Il ne fait pas bon s'attirer les foudres d'un homme qui peut vous réduire en miettes d'un claquement de doigt au nom de sa déesse.

Je me récompensais dés lors par une folle soirée de débauche, faisant couler la bière à flot, lapant le rhum sur les seins de l'un ou l'autre catin du casino.
Ce soir là, je dormais donc à l'ombre d'une voir de plusieurs courbes nues, bienheureux et enjoué quand je fis le pire cauchemar de ma vie.
Le disciple d'Altheia était avec moi, nous étions enfermés dans une pièce étrange où un autel semblait couvert d'une étrange étoffe déchirée. Il me pointa du doigt, accusateur et sévère. Sa bouche déformée formait des mots mais je ne les comprenais pas. Puis dans un accès de rage, il me fit voler à travers la pièce d'un geste de la main. Je m'écrasais contre le mur, mes côtes menacèrent de se briser dans un second choc s'il advenait. Je rampais au sol, mais quelque chose de lourd, très lourd m'empêchait d'avancer. Quand je regardais mon flanc, je m’aperçus alors que j'avais mon sac de voyage et qu'un morceau d'or dépassait de celui-ci. La statue m'empêchait de fuir, cette saleté était plus lourde que deux bœufs !
Je pris la dague dans ma bottine et sectionna la lanière. Peu importe l'or quand c'est l'or ou la vie. Je pris mes jambes à mon cou, tentant de trouver la sortie de cet endroit maudit tout en espérant que le mage me laisserait en paix.
Mais j'avais tord, je sentis la pression de doigts invisibles sur ma gorge, je sentis l'air me manquer et l'effroi me gagner.

Quand je m'éveillais, les filles qui m'accompagnaient n'étaient plus que des bouillies sanguinolentes, des morceaux dépecés, éparpillés… Et ce qui m'effraya alors, c'est que cette vue me donna faim. J'essuyais ma bouche ensanglantée, cherchant la statue, elle avait disparu et je ne pus alors que faire de même et ne jamais revenir dans cet endroit qui changea ma destinée.

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