Missive au Conseil

Les missives étaient envoyée à chaque membre influent du Conseil

Salutations les conseillers ! J'aimerais vous faire part de quelques incidents concernant notre glorieuses milice.
Tout d'abord, proche du feu commun, l'un de ces sois disant protecteurs n'a rien trouvé de mieux que d'emmerder une pauvre elfette qui n'en avait pas demandé autant.
D'une autre part, lorsqu'une baston s'est profilée à l'horizon, et je précise que j'en aurait fait partie, deux de vos prestigieux miliciens jouaient aux dés droit à coté; pariant sûrement un or qui aurait pu servir à ériger de magnifique défense pour notre colonie.

Quelques heures plus tard, à ce même feu de merde décidément, j'me suis malencontreusement retrouvé né à né avec un autre de vos soldat d'élite qui n'a rien trouvé de mieux que de chercher le duel. J'ai décliné l'offre de peur de passer en jugement devant vos instance oh combien légitime mais je tenais à vous faire part, mes chers conseillers, que putain de merde votre milice fous plus la trouille aux gens qu'autre chose !

Bien à vous et au plaisir.

Skelnar Vanathorn, otage de l'île.

Elle aurait fait suivre copie de correspondance sur les babillards du conseil. Libre aux représentants de la Milice, de l'Éclipse ou du Port de reprendre la balle au bond.

Citation :

Skelnar Vanathorn,

Nous sommes tous otages, de la mauvaise foi des uns et des autres.

Je vais tout faire, pour m'assurer de ce qui s'est passé. Ce serait déjà la première étape pour tirer ça au clair. Des noms, voire des descriptions, des victimes, des bourreaux, comme des passifs m'aiderait quand même un peu. Parce que je peux comprendre que oui, tu voulais exprimer toute la magnitude de ta frustration d'un côté, mais cela fait que je reste dans le flou sur ce qui s'est passé en mon absence.

J'aimerais rectifier un point. Il n'y a pas de "conseillers" à proprement parler, plus que de représentants des institutions. Par exemple, pour le port Risel, ou Eleis, que tu connais bien, je pense, peuvent se relayer à leur bon gré. D'autres de la communauté des savoirs peuvent prendre ma place selon les disponibilités du moment comme les envies, et ainsi de suite. Je n'ai donc ni de titre, ni la prétention, de faire mieux que quiconque sur l'ile. Si mes efforts sont superflus, il n'y a pas à hésiter : ma place est à prendre pour qui est plus riche que moi d'idées comme de coeur, comme pour ceux estimant pouvoir donner plus, et mieux.

Puissent les Astres te veiller.

Siv.

Xalith intercepta la missive destinés à l'eclipse, puisque ce matin la, elle avait subitement décidé d'ouvrir le courrier de Laelice et/ou Vierna. Après une lecture de la missive, celle-ci cligna des yeux et recommenca a la lire, une fois, puis une seconde, toujours avec se regard incrédule. Après un moment, elle s'exclama :

La milice fait vraiment peur à quelqu'un ? Faut croire, qu'on arrête pas le progrès...

Et elle se contenta de remettre la missive dans le courrier, sans prendre la moindre peine de cacher le fait qu'elle avait ouvert le courrier destiné a quelqu'un d'autre.

[...] un soupir suivit d'un commentaire de Laelice traitant son courrier dans une salle de l'Eclipse...

- Des noms, ou des signalements aurait évité à Skelnar une chute guère prestigieuse dans la hiérarchie du potentiel latent des résidents de cette île. Dommage, il n'a même pas la bonté de m'économiser du temps, Achyl gère la milice.

Achyl au travers de divers missive et paperasse observa cette dernière, un petit moment.

-Bon on a quoi... un milicien qui voulu draguer trop rustrement une fille, j'vais devoir leur dire de draguer sans uniforme bientôt pourtant on sait que c'est ca qu'elles aiment les gourmandes ! Vivement que le bordel ouvre, ils deviennent ingérable les gars.

-Une baston ou il est impliqué ca m'étonne qu'a moitié ! Sans doute les paris été pas assez haut pour qu'il se décide a y participer, dommage j'aurais bien prit part au paris, merde. C'plus ce que c'était les bastons, va falloir que je traine au port pour voir des vrais bagarre de taverne.

-Un duel ? Mouais il a sans doute eu la langue bien pendu, comme son frére. AH !


Finalement le Commandant envoya un accusé de reception.

Alors la plainte passa entre les murs de la Communauté des Érudits, le cénobite sylvestre pris soin de la lire, d'y répondre et d'en faire la copie au Conseil :

Chère âme irritée,

N'ai crainte, sache que ta doléance fût portée aux sages oreilles du Conseil. Conseil qui partage avec toi la conscience que chaque membre de la Milice doit se démarquer par son exemplarité ; les anciens maitres n'enseignent-ils pas aux plus jeunes qu'il faut prêcher par l'exemple ? Et qu'une leçon véritable ne peut être comprise qu'uniquement par la concrétisation des actes ?

Sur ces humbles méditations, je te prie de bien vouloir donner suite à cette missive... Car si le Conseil à pu t’ouïr, il ne peut apprécier les circonstances sans de plus amples éclaircissements ; le métayer ne plante pas le grain d'orge sans s'être assuré de la fertilité de son champs. Ainsi, je te demande de nommer les êtres impliqués, ainsi auront-ils la chance de s'expliquer, de faire amande honorable et d'être jugé.

Je souhaite porter à ton attention que sans cette clarté, il sera impossible pour le Conseil d'apporter la Paix.

Bien à toi,

Ryoji