Naufragée

Messages : 4 Date d'inscription : 24/05/2016

Une première inspiration, douloureuse.
Elle ne voyait rien, mais des bruits éclaboussaient son ouïe : croassement, écume agonisante, vent desséché.
A la seconde inspiration, la souffrance était moindre, mais la peur plus grande que jamais. Il lui fallait respirer davantage pour chasser cette crainte hideuse qui pesait sur sa poitrine. Alors, elle inspira une troisième fois, ses doigts se crispèrent et elle reconnut immédiatement la texture du sable.

Terre.

Terre?!

Ses yeux s'ouvrirent dans un sursaut. Le paysage au départ flou devenait plus précis, plus net. Elle remarqua la petite étendue de sable à laquelle succédait une forêt sombre. Derrière elle, un océan apaisé que surplombaient des nuages menaçants. Elle toussa pour évacuer un reste d'eau : quelques gouttes salines. Par manque d'énergie, elle rampe à l'abandon, des questions plein la tête puis trouva la force de se redresser. A genou d'abord, sur pied ensuite : tremblante de froid.

"-Il y a quelqu'un?!" hurla-t-elle. Des débris jonchaient ci et là cette triste plage : des planches de bois, des tissus déchiquetés. Elle n'en remarqua aucun, obnubilée par son propre sort.

Elle avait faim, elle avait froid, manquait de sommeil et de mémoire et la première idée qui lui était venue : crier. Inutile. Elle fit quelques pas en se frottant les bras. Ses vêtements amoindris par le voyage lui collaient à la peau tant ils étaient trempés. Il en allait de même pour sa chevelure rousse, tapie contre les traits laiteux de sa figure féminine.

Au fur à mesure des mètres qu'elle gagnait, les souvenirs l'assaillaient. Elle se remémorait péniblement.

Son prénom était Dana. Son nom était Everdene. C'étaient les seuls vestiges que lui avaient laissé ses parents. Dana, Dana, répéta-t-elle. Un jour, on lui avait expliqué que cela signifiait "le don". Mais qui le lui avait enseigné? Elle ne savait plus.

Un village de pêcheurs sur la côte d'un continent. Ravagé. Pourquoi? Comment? Elle l'ignorait encore. Cependant, ce village s'apparentait à son chez-elle, à ses origines récentes. Des visages s'inscrivirent dans son esprit, des noms ressurgissaient au gré des regards familiers. Quand le néant revint, elle avait atteint la lisière de la forêt. Dans son dos, la mer semblait proche et lointaine à la fois.

Dana n'avait guère envie de s'engouffrer entre les arbres. On lui avait toujours répété que loin dans les terres, l'eau s'épuisait et qu'on ne trouvait ni air, ni nourriture. Alors, elle répéta haut et fort :

"-Il y a quelqu'un?!"

Comme si une personne pouvait lui confirmer ou non ce que les siens disaient au sujet des terres profondes. Tout était si confus qu'elle ressentit le besoin d'appuyer sa main contre le tronc d'un conifère pour prendre un peu de repos. Ses yeux à la teinte émeraude fixaient désespérément le sol, attrapaient le mouvement d'insectes.

L'océan l'avait rejeté sur cette terre, pensait-elle penaude. Au fond, elle avait envie de s'éloigner de l'eau, de l'oppression de ses origines communautaires. Elle avait la possibilité d'être libre. Son regard remonta vers la forêt, et elle effectua un nouveau pas.

Messages : 218 Date d'inscription : 26/10/2015 Age : 34

C'est à la marche, bien sûr accompagné de son fidel destrier, qu'il marchait au travers les bois, qui était même pour un cavalier presque impraticable. Il semblait chercher un gibier, une proie. Plus il avançait plus il avait l'impression de avancer au centre du labyrinthe d'arbres. Après tout, c'était un bon cavalier, mais élevé dans le désert, la ou très peu d'arbre ne vois le jour .

C'est en approchant un éclaircit qu'il vu que ce ne n'était pas seulement un éclaircit mais plutôt un bord de plage. Enfin ce dit t'il un endroit pour ce rafraîchir! Il s'empressa de ce rendre sur la berge, profiter de l'éclaircie mais aussi du rafraîchissement.

C'est alors qu'il trempait sa tête à la mer qu'il aperçu les traces de pas qui rentrait dans les bois. Son rafraîchissement fut un peu plus court que prévu, il attrapa la bride de la bete et suivi les traces. Heureusement, il fesait du bruit pour en attirer l'attention, être repérer.

Si il croisait la femme, il serait sans doute, sans mot et sur ces gardes, mais pas agressif.
Si il ne la trouvait pas , il aurait continuer en suivant les traces laissé dans le feuillage...

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Le fé amassait quelques branchages et bois flotté pour les siens. Il ne fallait pas que son oncle Khejri ou sa petite soeur Maryel ai froid la nuit. Entre forêt et sable, il oscillait. Son oreille en pointe sursauta au "Il y a quelqu'un?". Il répondit alors.

" Cela dépend de qui on cherche! "

Son ton était un peu joueur, amusé, l'adolescent déposa sa cueillette au pied d'un arbre et avança quelque peu vers le son de la voix. Il se fit prudent toutefois. Quand il serait à vue, il resterait à bonne distance, penchant le buste de derrière un arbre pour s'en servir comme bouclier le cas échéant.

Messages : 4 Date d'inscription : 24/05/2016

Les battements de son coeur prirent davantage d'ampleur. A sa grande surprise, l'air ne se raréfiait pas. Quelle naïve. Elle leva ses prunelles vers le ciel qui n'était plus qu'une mosaïque vaguement grisâtre entre les branchages des arbres.

Elle faillit regretter, et eut l'idée de retourner à l'océan, de s'y jeter et tant pis. Toutefois avant même que cette pensée saugrenue ne lui sorte de la tête, elle fit demi-tour et remarqua une silhouette marcher à sa rencontre. Un moment figée de stupeur, Dana ne sut que faire. Peut-être que sa main alla instinctivement à sa taille où habituellement dormait une petite dague. L'arme manquait à l'appel, d'ailleurs. Et elle eut beau tâter ses hanches, le naufrage l'en avait dépossédée.

Un rapide coup d'oeil vers ses chances de fuite lui fit remarquer une autre présence plus discrète à quelques mètres vers ce qui lui semblait être l'ouest.

"-Qui êtes-vous?'

L'évidence voulait qu'elle s'adresse aussi bien à l'homme qui arrivait face à elle, qu'à la silhouette plus lointaine. Sa voix avait vibré entre les arbres, un peu rauque. Son aplomb l'encouragea, elle s'abaissa pour ramasser un bâton - qui n'était rien d'autre qu'une branche, et le garder en main. Protection, talisman, semblant d'arme. Peu importe, elle se sentait déjà plus en sécurité avec ce bout de bois entre les doigts.

Peut-être qu'elle hallucinait, au final. La fatigue, la faim et maintenant la soif offraient un cocktail hallucinogène probant. La possibilité d'un traquenard l’affolait tellement qu'elle préféra la reléguer dans un coin sordide de sa tête.

Messages : 218 Date d'inscription : 26/10/2015 Age : 34

Il continua d'avancer vers elle, un voilà cachait sa tête mais son visage était visible. Plus il avançait plus la femme devenait clair à ces yeux, plus il voyait les détails de celle ci et c'est à ce moment qu'il ce montra moins menaçant et qu'il décida de lui adresser la parole.

Il était encore assez loin pour qu'il ai eu besoin de parler plus fort...

- Jé suis Jahangirrr, cavalier du clan Ali. Jé ne suis pas ici pourrr vous fairrre du mal j'ai seulement suivi vos trraces. Vous semblez en mauvaise état puis-je vous offrir mon aide ? Nous devons bien avoir un lit et un endroit pour manger au campement , ma petite sœur a décidé de transformer le campement en auberge on dirait..puis-je vous offrir de vous y guider ? Vous pourriez me raconter votre péripétie pendant la route ?

Dit il continuant de s'approcher en baissant le ton de ça voix.

Pour finalement ce rendre compte de la présence de l'autre personne qui jouait a la cachette parmi les arbres, il resserra ça garde un peu, ne sachant a nouveau pas trop a quoi il avait affaire.

- Sorrrt dé ta cachette inconnu, tu ne voudrrrrais pas que je monte sur mon cheval, l'un de nous deux pourrais mal s'en sortir.

Cette fois, avec un ton un peu plus froid et sec.

Messages : 74 Date d'inscription : 03/10/2016

À quelques lieues de là, au sein de cette forêt qui bordait la petite plage où se déroulaient les aventures de nos protagonistes, on entendait siffler, roucouler, glousser même. En effet, Vestige, c'est ainsi qu'il se serait présenté -s'il y fût contraint-, s'amusait à imiter les oiseaux qui chantaient tout autour de sa hutte. L'être plusieurs fois centenaire trouvait pourtant un plaisir saugrenu dans cet acte enfantin.

Le soleil était déjà bien haut dans le ciel lorsque les voix lointaines interrompirent ses activités. L'elfe mit bien vite un terme à son chant loufoque afin de mieux prêter oreille. De peine et de misère, il discernait les voix étouffées qui se rendaient à lui malgré les piaillements, les gazouillis et les babillages de ses choristes. Il y avait longtemps qu'il n'avait pas rencontré les hommes, si longtemps qu'il ne savait dire si c'était l'un de ces bûcherons ou plutôt les enfants perdus sur lesquels il était tombé qui caractérisaient sa dernière rencontre. Même s'il les jugeait plus souvent qu'autrement agaçants et déplacés, sa nature curieuse l'empêchait d'ignorer ce qui se déroulait, quoi que ce fût. C'est en minimisant les bruissements provoqués autant que savait le faire le sylvestre qu'il se faufila d'un arbre à un autre, envers la toute rouquine et son prince charmant...

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Et il ne put s'empêcher d'éclater de rire en entendant le "nomade" parler. L'adolescent se décala pour croiser les bras et déposer son épaule contre l'arbre qui lui avait servit d'abri.

" Demandez comme ça, ça donne vraiment envie de répondre. Qu'est-ce que vous pouvez être agressif vous les dashnirs. Ça me rappelle presque mon père. "

Puis il parla à la demoiselle, ignorant l'homme plus que tendu à son sens.

" Je suis Nishant Hindi Nasrin, demoiselle. "

Le fé noir avait le corps svelte, presque androgyne. Il portait une simple chemise en coton blanche sur un pantalon de lin noir. Ses prunelles étaient d'un bleu océanique mais il ne s'avança pas. Il semblait n'avoir aucune envie de s'approcher de trop près du joli cœur à la lame trop prompte à fuser.

Messages : 218 Date d'inscription : 26/10/2015 Age : 34

L'homme éclata de rire et devenu un peu trop a l'aise. En tentant de faire quelques pas vers le jeune homme.

- Et bien et bien, c'est le fils de l'autrrre, jé suis venu surrr cette île pour ramener la tète a votre pèrrre, d'ou je vien, malheureusement on m'a affirmer qu'il avait crrrevé le salaud! Il aurrrait pu m’être payant et me rapporrrter quelques honneurs. Mais bon, qui dit qué jé pourrai pas ramener la tète a son fils , jé pourrrrais avoir une compensation...

En grimpant sur sa monture, il ria a nouveau, pour ensuite s’interrompre pour voir la réaction de la femme face a tout cela.

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Il garda le sourire attendant alors aussi de voir la réaction de la demoiselle sur un mercenaire aussi engageant et amical :

- " Oh oui ça serait un acte héroïque de ramener la tête d'un fils dont le père l'a lâchement abandonné et dont la mère s'en était séparé quelques temps avant le déluge. Un pauvre orphelin qui a survécu à la fin du monde avec le reste de sa famille morcelée. Belle mentalité. Vous auriez pu être amis s'il n'était pas mort en se suicidant tout aussi héroïquement que l'acte que vous avez en tête. Et j'imagine que tante Siv sera heureuse de savoir que ma tête est le prix des erreurs de mon paternel.

Vous devriez offrir votre cape à la demoiselle, elle doit avoir froid la pauvre, elle est trempée."

Il leva les yeux au ciel puis soupira dépité, se demandant vraiment ce que les gens avaient en tête pour être aussi barbare en des temps aussi troubles et difficiles où ils auraient plutôt du se serrer les coudes pour survivre.

Messages : 74 Date d'inscription : 03/10/2016

Et c'est à ces mots peu flatteurs que Vestige rejoint l'esclandre. Perché là-haut, sur une branche bien robuste qui ne menaçait pas de le trahir en le projetant parmi eux-autres, l'elfe portait ses iris verdâtres sur eux tous. Rapidement désabusé par le comportement du "nomade'', il préféra rapporter son attention d'abord sur lui, Hindi Nasrin, puis, enfin, sur la chevelure embrasée.

Bien à son aise, un peu trop sans doute, il ne remarqua pas les feuilles qui se détachèrent des branchages lorsqu'il s'assied. Voltigeant faiblement, elles vinrent se poser sur ou à tout le moins tout près de la fée.

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Un bref regard pour la feuille qui venait de se poser sur son épaule, puis sur la provenance, il observa la silhouette? Il restait bien contre l'arbre, les fées et les arbres... des amis salvateurs en cas de problème. Il ne comptait ni se faire tuer, ni se faire mettre en cage par un collectionneur fou par exemple. Il eut un bref hochement de tête discret vers l'elfe s'il pouvait en percevoir les traits pour le saluer.

Messages : 74 Date d'inscription : 03/10/2016

Bien mal à l'aise d'avoir été repéré, Vestige tenta incessamment d'imposer le silence à la fée en plaquant son index sur ses lèvres muselées. Même si stupéfait et avouons le franchement, un brin embêté d'avoir été découvert, il fit tout de même dans la politesse en imitant la salutation.

Lorsqu'on s'attardait à distinguer sa personne des feuillages avoisinants, on remarquait la frêle silhouette de l'elfe. Longue ombre longiligne en harmonie avec son environnement de par sa tunique verte imitant les feuilles ambiantes. Son faciès et les traits fins qui le composait étaient tordus par l'inquiétude de sa découverte. Au-delà de cette grimace qui ne lui rendait pas justice, on remarquait les cheveux clair qui lui tombaient aux épaules, et la kyrielle de plumes colorées incrustées dedans.

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Il fit comme s'il n'avait pas vu l'elfe, lui laissant la protection du feuillage et la tranquillité d'observer sans participer si c'est ce qu'il préférait.

Messages : 218 Date d'inscription : 26/10/2015 Age : 34

Il s'accota sur la nuque de son cheval croisant ces bras a son tour, la scène lui paraissait louche mais il ne semblait pas avoir signifier la présence de l'elfe. Il poussa un rire un peu forcé et rétorqua au fé,

- Cerrrtainement quand on sait qu'on a un pèrrre aussi lâche et que il avait de drôle d'ambition, vrrrai qu'il est intelligent de prrrononcer son nom suivi du sien...

Dit t'il un peu moqueur.

- Essai pas dé me faire pleurrrer mon gars, j'en aurrrais rien a fairrre de ta tète,elle serait pourrie avant que jé revienne cher moi. Dé toute façon, il est pas question que je retourrrne en mer avant un bon bout dé temps! Et pour la cape, on donne pas ça a n'imporrrte qui quand elle a une valeur significative, j'lui offre un endrrroit ou dormir et du manger et une protection, rrrendu au campement je demanderrrai a ma cousine de lui trouver des vêtements secs, si elle décide dé me suivrrre.

Il reposa finalement son regard sur celle ci.

Messages : 143 Date d'inscription : 28/09/2016

Un léger bâillement étouffé de sa main au baratin du nomade mais il prit la peine de répondre une dernière fois.

- " Nous sommes ce que nous sommes. Nos racines, même si elles sont pourries, ne nous définissent pas, toutefois, nous savons ainsi d'où nous venons.
Ma mère était une Hindi et mon père, paix à son âme, un Nasrin. Mon père a commit sans aucun doute nombreuses erreurs mais aussi nombreux actes positifs, il a toujours été ombre et lumière et n'a jamais trouvé l'équilibre. Mais j'ose croise que malgré ses mauvais choix, surtout le dernier, il aimait ses enfants.

Quand à vos larmes, faudrait-il déjà que vous ayez un cœur et selon vos propos, je n'y vois que la sécheresse des mercenaires.

Pour votre cape, un simple prêt le temps de faire le chemin pour aller jusqu'à votre campement prétendu suffirait à lui éviter un coup de froid malheureux.

Sur ce, j'ai du bois à ramasser, bonne route le dashnir. "

Il s'enfonça dans la forêt de nouveau, ramassant ses branchages et continuant d'en amasser pour sa famille.

Messages : 46 Date d'inscription : 10/02/2016

Un pied se posa sur la branche du Vestige, du moins, il pu ressentir le poids venir se poser sur la branche, mais nul sons. Une femme aux oreilles pointues avait également entendu une conversation et s'était rapprochée. Préférant faire profil bas comme son confrère, elle garda le silence et offrit un maigre sourire et un signe du minois au Vestige. Son regard rouge sang se posa sur les personnes en bas de l'arbre, les écoutant d'une oreille qui gigotait à chaque son qui sortait de leurs bouches. La femme était vêtue d'une teinte foncé, un noir délavé et bruni par la terre, plus ou moins aisé à discerner. Après un moment de réflexion, elle s'adressa à son confrère eladrin.

- Elen síla lúmenn’ omentielvo.
(Elfique : Une étoile brille sur l'heure de notre rencontre.)

L'usage de la phrase était plus que vieillot, si bien qu'il était rare d'utiliser ce genre de formulation très traditionnelle de nos jours. La majorité des elfes aurait simplement lâché un "Aiya" qui restait une salutation simple pour "Bonjour". Le ton qu'elle avait employé était neutre et portait une curiosité envers l'elfe. Sa voix ne portait pas bien loin, si bien qu'on aurait pu croire à un simple murmure.

- Anda lenda ?
(Elfique : Long périple ?)

Messages : 74 Date d'inscription : 03/10/2016

Les épaules de l'elfe sursautèrent à peine à l'arrivée de sa congénère. S'il avait été surpris, et il y avait fort à parier que ce fût le cas, on devinait qu'il n'était pas de nature nerveuse. Vers elle, il inclinait le buste en une révérence tout à fait hors de propos; une révérence digne des plus hauts dignitaires; une révérence digne des plus grandes réceptions, une révérence qui, s'il n'eut pas le pied agile, eut certainement mit en péril son équilibre. Une fois l'échine redressée, elle avait droit à un maigre rictus et à quelques mots en elfique:

- Un très long périple et qui j'en ai peur, ne fait que débuter...

Sans crier gare, et cette fois sans faire preuve de politesses démesurées, il s'évaporait, se laissant tomber de la branche. Bien sûr, un autre tronc l'accueillerait de ses branchages en contre-bas, et ce faisant, il retrouverait vite le chemin de sa hutte. Il ne se presserait pas, laissant place à la poursuite, s'il fallu qu'on s'y adonne.

Messages : 46 Date d'inscription : 10/02/2016

Voyant la courbette du Vestige, elle fit de même pour le saluer, sans pour autant baisser le regard. Son regard rubis resta posé sur son confrère et elle lui offrit un sourire empreint d'une certaine nostalgie. Nul autre mot avait été nécessaire et lorsqu'il s'en alla, elle avait décidé de le suivre, piquée par la curiosité de son semblable...

Invité

Un peu plus loin sur cette dites étendu, un homme était étendu face première contre sable, entouré de débris de bois. Il semblait incontient ou ivre. Son accoutrement pourrait laisser croire que c'était un marin.

Messages : 142 Date d'inscription : 04/10/2016

Alors qu'il comptait ramasser un peu de bois pour se faire un feu. Le vieux pas si vieux dashnir amnésique avançait sur la même plage où il s'était réveillé quelques jours plus tôt. À sa grande surprise, en relevant un bout de bois dans le but de le transporter pour le brûler, il vit l'ivrogne au sol.

Ohla...

Le dashnir se mis au dessus du corps et pris le pouls de l'homme, sans nul doute plus que vivant.

Monsieur? Monsieur? Le dashnir secoua un brin l'homme pour tenter de le réveiller.

Invité

Cest dans un étouffement suivi d'une toux que le Ansgar cracha un bonne quantité d'eau, près des pieds de l'homme décrépis. Cest vêtement était encore tout tremper, malheureusement son chapeau fut traîner dans les abysses .

- Pas de bouche à bouche pas de bouche à bouche! Un homme à la mer!

Messages : 142 Date d'inscription : 04/10/2016

Le vieil homme qui n'en était pas un, ria de sa voix écrasé.

Ne vous en faites pas, je n'aurais jamais osé faire de bouche à bouche.

L'homme le regarda de son regard dépareillé alors.

Problème en mer on dirait? Vous pourriez m'aidez à ramasser le bois qui traîne ici et là, nous pourrions sécher vos vêtements avant que la nuit arrive grâce à un bon feu. Avec l'hiver qui approche... Vous risquez de mourir gelé.

Le dashnir tendit alors un bras, pas trop gringalet quand même, pour l'offrir à l'homme encore sur le cul, un moyen de se relever.

Invité

Le naufragé étudia l'homme un simple moment avant d'aggriper le bras tendu. Il ce releva et vida ces bottes ou ce trouvait environs 1 pouces d'eau. Il replaça sa tenue, mais cela ne changera rien au fait que son habillement laissait à désirer.

- Allez on va aller chercher ca, maintenant que vous m'avez dérangé dans mon sommeil profond. Har Har har.

Il tenda à nouveau sa main à l'homme pour ce présenter, l'homme pourrait remarquer quelques tatouage noir à ces mains .

- On m'nomme le Corbeau et vous ?

Pour ensuite ce diriger vers un attroupement de branches sèches, dans ca démarche maladroite.

Messages : 142 Date d'inscription : 04/10/2016

Suivant la poignée de main de présentation, le dashnir hocha de la tête.

Je n'ai malheureusement pas vraiment de nom dans l'immédiat. Donc appelé moi M comme la lettre de l'alphabet. Disons que depuis mon réveil sur cette île, il me manque quelques informations sur qui je suis.

Il accompagna alors le Corbeau pour ramasser des bouts de bois plus sec que détrempé.

Pour ma part, j'ai offert d'installé un campement temporaire prêt d'un cercle de rocher. Nous serons probablement plus à l'abris sous des arbres qu'à air ouverte. Une fois que nous aurons amasser assez de bois pour un voyage, je vous montrerai le chemin.

La voix écrasé de l'homme restait malgré tout ampli d'empathie. Il souri légèrement, regardant l'ansgar l'aider à amasser un peu de bois.

Invité

Malgré son tempérament habituellement égoïste, le pirate prenait finalement part entière au travail. Encore plus, quand il entendu un cercle de pierre. Son intérêt fut très différent, cette fois ci il y semblait tellement intéresser.

- Un cercle tu dis mon gars ? Un cercle de pierre ? Bouge toi le cul mon gars, c'est bon signe je risque d'y voir quelqu'un que je souhaite!

Il accéléra le rythme pour ramasser rapidement du bois et de partir de la .