Seul, dans un moment de nostalgie,
C’est assied devant la fenêtre que je regarde,
Lentement, doucement, la pluie éclaboussant les rues.
Ces mémoires passagères se faufilent comme la pluie vers une autre vie,
Un sentiment de colère s’imprègne au fond de moi, le tonnerre gronde,
Joviale, maussade, grincheux, je profite de la vue.
Soudain, un éclaircissement se fait percevoir au loin,
Lentement, mais surement, le soleil refait surface,
D’un humeur changeante, une chaleur réconfortante vient effacer l’obscurité.
Les souvenirs sombres sont remplacés par un besoin,
Récent ou lointain, du plus banal au plus coriace,
Celui du goût de toujours avancer plus loin et d’atteindre l’immensité.
À l’aube de temps difficile, une nouvelle journée recommence à l’aurore,
Peut-être est-ce simplement dû à un futur incertain,
Une chose est certaine, ceci n’est qu’un prélude.
Ce relevant d’échecs continuels, je prends sur moi-même tel un conquistador,
Affrontant ses craintes, affrontant ses peurs malsaines,
Je me relèverai toujours face à cette solitude.