La Force Colonial

CLING CLING CLING PSHHHHHH *imitation de bruit de métal qui s'entrechoque*

TAC TAC TAC CRRRR BAM! *Imitation de coupage d'un arbre et de sa chute*




Un bruhaha mélangeant coup de hâche, arbres tombant ainsi que coup d'enclume. Résonnant au travers de la plaine, ce bruit inspirait une certaine mélodie pour les amoureux du fer leurs rappelant le charme des villes, ou pour d'autres l'atrocité des grandes villes remplis d'hommes sournois et rancunier.


Hache, Marteau, Pieu, Bêche, Clou, Planche, Roche Concassé, Pioche, Pelle, Roue :

Le campement improvisé au delta d'une rivière semblait être plus un chantier voir entrepot à ciel ouvert qu'un lieu de vie pour le moment. Bien vite l'odeur qui y régnait était le bois frais fendu, la fonte brulante et le sang de quelques carcasses trainant ici et là.



De temps à autre on pouvait observer des combats à mains nue, de la lutte, de la course, du lancé de pieu en bois, du lancé de marteau, ils étaient toujours à s'entre concurrencer sur leurs performance physique et vaillance. Le tout été fait dans une thématique de jeux, une culture forte basé sur le dépassement de soit et l'accomplissement du travail bien fait, baignant dans une notion de fraternité et de respect. Bien que de temps en temps il y avait des frictions dut à des caractére fort s'entrechoquant, cette petite société été basé sur des valeurs guerrieres simple : Honneur Loyauté Courage. Allez savoir comment le tout allait évoluer.

Des rire gras et des grosses tappes dans le dos ainsi que quelques histoires racontant batailles victorieuse -puis évidemment des derivés sur des conquêtes bien plus... charnelles-, voici l'ambiance qui régnait tard dans la nuit aprés une dure journée de chasse ou de bricolage. De loin l'on pouvait les penser belliqueux et trés rural, cependant certaines chose pouvait prêter à penser qu'une certaine éducation et culture forte régnait.
Habillé de diverses fourrures et monceaux de cuir ainsi que pour les plus nantis un restant de cotte de maille, l'on pouvait remarquer divers peintures et symbole tattoués sur leurs corps.
Seul vestige de leur culture éteinte c'est dans ce profond chagrin que renaitra le renouveau.

Plaine et Delta de Rivière, cela lui rappelait sa tendre jeunesse ou il avait l'habitude de rendre visite à ses cousins. Un manoir sur le rebord d'une falaise agrémentée de vigne et d'une immense allée pavé de pierre blanche taillé. Ce lieu, cette température, cette terre, cela lui rappelait de bien vieux démon, une de ses première mission qui avait tourné en cauchemars, trop tôt et des décisions trop dur à prendre pour un jeune adolescent.

La plaine avait bien des avantages, le travail de la terre y été aisé et la construction des bâtiments bien plus libre de choix pour l'agencement. Bien vite espérait-il, une nouvelle architecture naîtra dans ses terres sauvages et s'érigera comme fierté de la colonie, l'histoire qui perdure au travers de la pierre et de l'harmonie fait entre nature et agencement d'homme.
De légère colline ici et là, idéal pour de potentiel tour de guet et également de large pâturage pour du bétail divers et variés tout dépendant les espèces sauvages existant sur cette île, mouton, vache, chèvre, porc, cheval, il croisait les doigts. La mer à proximité et les côtes légères amenait de naturel vent fort pouvant suggérer des moulins à vent et installation de port de plaisance, ainsi que le sable non loin de là pouvant servir d'agrégat pour les bâtisses, de moules de coulures, de conservation pour la viande, pour la fonte de verre.

Le grand désavantage été leur visibilité et n'ayant aucun arbres ou montagnes pour couvrir leur présence, seul la rivière était leur rempart. Elle empêchait les prédateurs de venir les agresser à longueur de temps mais si cela faisait rempart aux bêtes, non pas aux hommes. Il y eu divers rencontre. Des fois des solitaires, des duos, des petits groupes ayant tous chacun leurs intentions propre qui pouvait entraîner des confrontations. De leurs carrures naturellement taillés pour la guerre d'une assurance dénotant des années d'expérience au combat où divers cicatrices pouvaient prouver une telle chose, rare été le réel combat. Et tant bien même qu'il y en avait et qu'ils pouvaient se montrer en sous-nombre, ils arrivaient toujours à s'en sortir vivant.

Bien vite ils avaient pu délimiter leur territoire, ou tout du moins l'endroit ou ils allaient fournir le principal de leurs efforts afin de rester le plus efficace possible. Il été non nécessaire pour eux de se perdre dans la forêt ou dans le grand nord ayant culturellement parlant eu toujours le gout pour la chaleur et l'air marin. Fort d'une éducation complète et de ses missions des petits bâtons reliés de cordes formant des formes géométrique diverses au sol commençaient au fur et à mesure à se multiplier, allant même se perdre vers la mer.

Quoiqu'il en soit, cette soirée la été bien spécial. Achyl coupa lui même un arbre dans une moue presque solennel. Il coupa l'arbe en deux et planta les deux "troncs obtenus" côte a côte, les faisant se rejoindre à leur pointe. Ils étaient mit en bout de chemin qu'il avait sommairement creusé pour l'occasion en piochant l'herbe présente. Au petit matin venu, quand la brume été encore présente -les deux morceaux d'arbre ayant passés leurs nuit dans la terre- furent brûlés et restèrent là, jusqu’à ce que le feu ne trouve plus bois pour survivre et laisser vestige de cette étrange rituel.

Alors que la soirée était fraîche, tranquille et que la brise sifflait entre les brins d'herbes. Un silence glauque sabbat autour du campement. Les oiseaux avaient cessé de piaffer et seul le bruit du vent était audible. Le silence devint lourd, long et inquiétant pour ceux présent. Sans nul doute, l'île fraîchement découverte avait-elle ses mystères à dévoiler pour les gens de ce campement.

Soudainement, une secousse. Une nouvelle secousse et les oiseaux quittèrent les arbres des alentours en jacassant. Puis, dans la pénombre de la soirée tombante, deux yeux rouges, imbibé de sang fixait le campement. Les feuilles qui cachait l'imposante ombre remuait d'avant arrière à chaque respire de la chose. Avant même que le premier homme ne se relève, les secousse devinrent fréquente et rapide, l'ombre sortit en moins de deux du bosquet.

Un imposant sanglier de 4 pieds chargeait le petit campement de fortune. Salivant, la bête aux quatre défenses bien aiguisées chargeaient ceux qui était là, se prélassant à la soirée étoilée.

La journée fut éprouvante, toute une journée à nager aux alentours des côtes afin d'y découvrir on ne sait quel ressources exploitable, crabe, huitre, moule, perle, caverne, peut importait, tant que cela pouvait avoir quelconque valeur potentiel.



Le chose fut si soudaine que l'on aurait dit un coup de tonnerre, mais les grognements de l'imposant animal l'avait trahit, dans sa hâte et dans sa rage.

-ACHYL ! UN GROS PORC !

A peine eut-il le temps de se rouler de coté que la masse vint le raser rasa de près. Quelque seconde de plus et il finissait piétinné.

-A VOS LANCES LES GARS, CE SOIR ON A DU JAMBON

L'agitation se fit bien vite et les pieux de bois ainsi que quelques rare lance de fer furent équipés a la hâte par les hommes subissant l'attaque. Bola de chasse, arc, rien n'était trop beau pour tenter de tuer cette bestiole comparable a un rocher ambulant, vous chargeant sans faillire. La chose surprenante était que ses defenses semblait acérés, comme si l'animal avait soigneusement frotté ses dernières pour les faires plus coupantes et percante, une telle ingeniosité provenant d'un saucisson sur patte, l'ìle semblait naturellement hostile et fourbe.

Ni une ni deux, le terrible sanglier fut envoyé de guerrier en guerrier en l'attirant par des cris, ce dernier changeant de proie en tout temps du au chaos régnant il ne fallait compter que sur sa dexterité pour sauter de coté au bon moment. Il fallait l'affaiblir assez pour le confronter de face. Autant Achyl avait de la force et de L'adrénaline autant restait-il humain et qu'aucun humain ne pouvait s'opposer face à un sanglier en rage au meilleur de sa forme, il devait bien faire le double, voir le triple de son poids, et uniquement du muscle.

Bien vite le camp saccagé, l'animal avait moult objet qu'il trainait avec lui, corde, drap et autres, qui de temps en tems le faisait tomber car ses pattes s'étaient entremêlés malgrès lui dans les repéres de construction.


Le coup de grâce s'annoncait bientôt, les mains d'Achyl en sang, le porc avait bien faillit le defoncer mais un reflexe à la hauteur de sa survie vint le sauver en serrant les dites défenses, non sans un hurlement. La rage l'avait sans doute contaminé à son tour car il fulminait. Bien vite lui et son frére d'arme ont pu planter en synchronisaiton chacune de leur lance dans les yeux de l'animal.

Victorieux tant bien que mal, c'est le camp totalement détruit et les corps mit a maux que le calme revint. Enfin le repos et bientôt du jambon.

N'en déplaise aux amoureux du calme et de la sereinité, les jours suivant l'attaque du sanglier avait rassuré les hommes sur un point : Il fallait se protéger.

Si la selection naturelle faisait ardemment sont travail sur cette île, il été hors de question qu'ils y passent à cause de porc en rute ou autres créature atteinte de folie. C'est ainsi que plusieurs arbres ont été coupés et plusieurs pieux en bois purent voir le jour, pour finalement être profondement planté en terre en direction de la fôret. Le Camp été a présent entouré de pic en bois disposé de manière a qu'aucun élan ne pouvait être prit et qu'il fallait absolument faire quelques  pas de cotés pour parvenir au camp, les protégeant ainsi des assauts sauvages des différents bêtes ou meute qui voudrait tenter leurs chances.

-On va disposer ca en diagonal les gars, avec ca, impossible de se prendre une charge sans que la bestiole ne se prenne 5 pieux dans le bide au moins.

-Et les loups et ce genre de bestioles là qui traine ?

-Ah ben la, pour le moment on a des torches et du feu, mais va falloir penser à construire.

-On va se tuer à la tache vu el nombre qu'on est

Le silence d'Achyl voulait tout dire et rien à la fois, ceci indiquait-il qu'ils allaient devoir effectivement se tuer à la tâche ou qu'il ne savait pas lui même comment arriver à bout de cette tâche ?
Quoi qu'il en soit, pour le moment, ce n'était pas le plus urgent.

Nicolae passa ses doigts dans sa barbe lorsqu’il entendit une voix s'élever dans le camp. Sans trop se poser de questions, il sortit de sa tente et jeta un regard vers la petite troupe de cavaliers non sans un brin de perplexité face aux sacs remplis que portaient leurs montures. L’homme replaça sa crinière rapidement et s’approcha d’eux d’un pas résolu.

«Bienvenue, Arana du clan Ali. Nous vous accordons notre hospitalité, aussi modeste soit-elle. Venez partager notre feu et nos vivres.» Étirant alors un bras vers les coupes de viandes de sangliers qui rôtissaient au-dessus des flammes. «Je suis Ion-Nicolae Horat Ghitsa, l’un des membres du campement.»

Le notaire s’inclina imperceptiblement tout en écartant les bras de son torse. Ses habits amples faits de tissus de haute qualité portaient tous les signes du naufrage qui l’avait porté jusque sur l’île, tandis que ses mouvements d’une précision irréprochable constituaient, peut-être, un indice quant au modus operandi de l’homme.

«Je ne serais pas à mon aise de qualifier les attaques de fréquentes. La carcasse du sanglier géant qui orne présentement le centre de notre camp est heureusement la seule créature que nous nous sommes vue forcé d’abattre.» Il marqua une pause pour se tourner brièvement va ladite carcasse. «Aussi tragique que ce soi, cette mort nous a offert plusieurs semaines de rations et plusieurs ressources indispensables.»

Il commença à reculer tout en les invitant à le suivre vers le feu. Dès que les trois individus lui avaient emboîté le pas, il s’était retourné pour mieux les diriger. Le brasier était en plein milieu des quelques tentes que la palissade improvisée tentait de protéger. Une série de troncs agissaient à titre de sièges provisoires et Ion-Nicolae attendit qu’ils prennent place avant de lui-même se le permettre.

«Je ne vous offre pas la charité: seulement l’hospitalité de survivants à survivants.» Dit Nicolae alors que la femme, qui était presque son égal en hauteur, déposait le récipient d’eau-de-vie contre le siège en défendant poliement son orgueil contre toute impolitesse qu’il aurait pu être lancé par manque de tacte. «Je suis certain que votre liqueur saura nous réchauffer sans pour autant faire honte à la viande que je vous propose.»

Il s’avança pour inspecter l’amphore rapidement. Autour d’eux, seules trois tentes étaient levées, donnant un indice quant à leur nombre. Aucun drapeau n’était visible, mais ceux qui avaient exploré la petite île, ou ceux qui avaient croisé des gens mieux informés, aurait pu se douter que la personne en charge était Achyl Ezekiel. L’origine du commandant, toutefois, semblait être une histoire nébuleuse.

Le notaire d’une trentaine d'années s’attarda sur la femme, bien que son regard ne semblât pas trahir la moindre intention malsaine. Non, son observation était celle d’un homme pragmatique qui tentait de jauger ses invités tout autant qu’eux (il n’en doutait pas) tentait de mesurer leur hôte.

«Nous sommes peu nombreux, à peine plus que vous en fait, mais le commandant de la 1ère force coloniale est un homme de talent. À vrai dire, nous tentons d’augmenter notre nombre. Lui pour agrandir sa milice et moi pour tenter de rassembler le plus de survivants possible pour repartir à neuf.» Il tira un rictus chaleureux à l'égard des trois voyageurs. «Je suis désolé d’apprendre votre malchance. C’est une triste vérité que tous les survivants ne comprennent pas que l’union est la meilleure option.» Une petite pause spontanée sembla indiquer qu’il avait coupé court à ce qu’il voulait dire. Peut-être par soucis de ne pas aliéner ses invités où pour éviter de s’éterniser plus qu’il ne fallait.

Nicolae détestait parler plus qu’il ne le fallait et, par extension, avait peu de patience pour les gens qui aimaient le son de leur propre voix. Pour lui, un discours devait toujours être exactement aussi long qu’il devait l’être: rien de plus, rien de moins. Heureusement, Arana ne semblait pas idolâtrer ses propres paroles et c’était là quelque chose que le notaire avait porté à son crédit.

«Nul besoin de dire que vous êtes la bienvenue aussi longtemps que vous voulez. J’admets ne pas connaître l’étendue des problèmes qui vous ont été causé par ses naufragés belliqueux.»

La cible était à quelques mètres d'eux à peine, l'arc bandé et les yeux plissé la tension pouvait se palper. Ils les traquaient depuis maintenant plus de deux heures à suivre leurs traces et le vestige de quelques onces de nourriture. La chasse, ou seul la loi du plus for règne.

Ils été vigilent, sur leurs gardes, mais déjà était-ce trop tard pour eux mais ils ne le savaient pas. Un hochement de tête entendu vers son comparse et il tira son trait d'un coup d'un seul vers sa cible. Et dit mouche.

-BORDEL ENFIN, ON LES A EU !

Non sans un sourire fier et une voix rassuré exprimant la fin d'une longue traque les deux chasseurs se dirigèrent vers leurs proies, les soulevant grâce a son unique flèche.

-LES DEUX D'UN COUP ! SI CA C'EST PAS UNE CHANCE DE COCU !

-AHAHA BIEN DIT ACH'

Non sans un rire fraternel avec son comparse c'est sans remarquer que d'un il remarqua cette singularité vers l'une de ses proies.

-Ah ben ça, c'est-y pas rare de voir ça ?

-J'avoue... c'pas mal un signe de chance sa.

-Ouaip, je pense bien que je vais m'en faire un collier.


C'est ainsi que, le couple de lapin gisant sur sa flèche vinrent à se rajouter à leur panels de chasse. La singulière patte blanche de l'un des deux finira en collier, la légende de la patte de lapin blanche restera en ce jour un signe de chance pour certains et de malchance pour d'autres. Le malheur des uns fait le bonheur des autres comme ont dit.

Ainsi les deux compères continuèrent leur chasse et sans doute d'ici peu reviendront-il au camp pour ramener leur vivres et raconter cette magnifique épopée.

Il eu un fin sourire sous son voile, secouant la tête légèrement, il baissa ces bras , posant ces mains contre ça ceinture. Il leva un peu le ton question qu'il la surprenne pour la freiner dans sa fuite.

- Si , ni moi et ni la jeune marchande ne connaissent d'inforrrmation a propos de ce dit perrrsonnage, pourrrquoi vous, vous en aurrriez d'avantage?  

Suivant le déhanchement de l'elfe, elle lui semblait mystérieuse.

- Et si, en échange de quelques inforrrmations, jé vous laisserrais vous réchauffer sous cette cape et de vous donner de la nourrrriturrres, qu'en dites-vous?

Il hésita un moment avant de continuer a parler.

A moins que vous voudrrriez autre chose que ce que jé vous offrrre?

De temps a autre, il jeta des regards sur la jeune fille qui échangeait quelques paroles avec le notaire, pour être certains que tout allait dans la bonne direction.

Nicolae secoua la tête à la question de la jeune Dashnir, puis pris enfin place sur la souche qui servait de banc.

«Non, je n’ai pas entendu parlé de votre camp, pas vraiment. J’ai reçu une lettre de votre...» Le notaire pris le temps de penser avant de continuer. «Parent, monsieur Jahangir Ali. Dans son message, il a fait mention à votre clan, mais c’est là l’étendu de mes connaissances en ce qui vous concerne. Je faisais référence à votre groupe ici rassemblé qui n’est guère plus nombreux que les membres de notre campement. Pour ce qui est de faire des affaires, cela dépendra du développement de notre campement. Peut-être la force coloniale sera ouverte à ce que vous avez à offrir, mais à titre de membre indépendant du campement, je ne peux pas parler en leur nom. Je serais, toutefois, intéressé à discuter avec vous lorsque mes propres projets entamerons.»

La voix de Jahangir capta l’attention du légiste qui ne pu s’empêcher de tourner la tête vers lui et l’Eladrin à peine vêtue. Il aurait voulu la chasser du campement, mais il n’en avait pas la force et le guerrier du désert semblait négocier avec cette dernière. Nicolae l’ignora, ne serait-ce que par respect pour l’autre homme même s’il n'appréciait pas ce qu’il croyait comprendre de leur interaction. Il retourna son attention vers Arana.

«Je serais heureux de vos questions, mademoiselle Ali, si vous auriez l'amabilité d’également satisfaire ma curiosité. Je serais tout particulièrement intéressé à en apprendre d’avantage sur l’incident que vous avez mentionné plus tôt impliquant des naufragés béliqueux.»

Les murmures de son ainé attira son attention, penchant subtilement la tête vers lui. En croisa son regard, elle lui souffla dans sa langue.

Pas de presse Jano, chaque chose en son temps.

Tendis qu'elle posait une main sur son avant-bras pour joindre le geste à la parole rassurante, son attention fut capter malgré elle vers la femme. Son regard trahi sa surprise de voir cette femme détonnant dans ce décor automnal. Le mal aise remplaça vite l'étonnement par contre.

Elle questionna son hôte du regard, faisant involontairement le lien avec ce qu'il lui disait, concernant ces projets futurs. À la vue de son expression, homologue à la sienne, elle chassa rapidement cette idée. Après une gorger pour faire contenance, elle répondit au notaire.

Vous serez surement d'accord avec moi qu'il deux types de groupe. L'un cherchant à bâtir, l'autre cherchant à en profiter. Pourquoi se donner la peine de travailler quand il ne suffit que de prendre ? Un discret soupir s'échappe de ses lèvres au mauvais souvenir avant de reprendre.

Comme vous l'avez dit, le nombre fait la force. Dans notre campement, j'accueil, enfin... j'accueillais les voyageurs souhaitant avoir un lit et un repas chaud. Tout le monde y trouvait leur compte. Mais notre succès à attirer les vautours. Nous avons du composer avec le deuxième groupe d'homme que je vous ai cité plus tôt. Si vous me le permettez, je vous conseillerais la prudence. Ces hommes cours toujours... Sans doute a festoyer pour le moment.

Avouer leur mésaventure ne semblait pas chose facile pour la jeune femme. Peut être que son voisin désapprouvait sa franchise, mais elle le sentait ainsi. Elle préférait laisser l'opportunité à d'autre d'apprendre de leur erreur. Quoi qu'erreur était un grand mot. Qu'aurait-il pu faire de plus ? Son regard se perdit dans les flammes l'espace d'un moment avant de reprendre le file de ses pensés.

Elle se composa un sourire face à ces souvenir désagréable pour mieux conclure sur une bonne note. Elle ne souhaitait surtout pas la pitier de leur hôte après tout, elle était bien trop orgueilleuse.

Le tout nous faire reconsidérer nos projets je ne le vous cacherai pas, mais les grandes lignes reste les mêmes je crois bien. Reprendre la route ne nous déstabilise aucunement. nous sommes dashnir après tout !

Il resta planté la, à regarder le derrière de l'elfe s’éloigner, jamais au grand jamais, il ne laisserait la petite Arana dépourvue de protection, dans un camp inconnu. Il ce retourna finalement vers le notaire s'approchant de leur petit groupe, pour finalement baisser son voile qui lui cachait une partie du visage.


- Jé suis Jahangirrr Ali, chef du clan Ali. Pardonner  moi, pourrr cette présentation un peu tarrrdive, j'aimais mieux laisser Arana vous parrrler de notre campement. Enfin, soyons brrref ne vaux mieux pas s'éterrrniser surr ce qui a été dit.

Il s'approcha un peu plus du feu, ouvrant sa paume vers celui ci pour réchauffer l’intérieur de ces mains.

- Il passe de drrrôle de femme, parrr votrre campement, c'est frrréquent?

Il esquissa un bref sourire, jaugeant le notaire devant lui.

- Avez vous une idée de quand, allons-nous rencontrrrer ce Achyl, il a piqué ma curiosité, ce n'est pas contrrre vous, mais il m’intérrrresse de voirrr ceux maniant une arrrme pour juger de leurrrs perrrsonnes et de leurrrs ambitions.

Djinn, Corbeau Géant, Massacres de masse, Esprit, Lieu sacré, Magie, alors que l'ile aux apparences anodine été le théatre d'une sur-enchère d'épopée heroique fanstastique, nos hommes de cromagnons continuaient leurs petite vie d'humain maitrisant le feu. Bien heureux sans doute été Achyl d'ignorer tout ca pour le moment, des fois un rien pouvait lui donner envie de faire couleur le sang.

Sans prétention aucune la ceinture des deux hommes étaient remplis de corps d'animaux divers, du lapin, à la perdrix ou encore au renard bien vite il été difficile pour eux de marcher en discrétion ou de ne pas se faire reperer par l'odeur de sang qu'émanait leurs chasses. C'est alors que bien vite leurs intérets s'étaient orientés vers les côtes afin de laisser la faune de la forêt cicatriser de leur passage, sans parler de génocie l'ont pouvait dire qu'ils avaient de quoi voir venir, mais bien loin de pouvoir se vanter d'avoir assez pour tenir tout un hiver. Il fallait trouver un autre moyen.

Munis de sa lance Achyl confia sa chasse à son compère qui bien vite vint disparaitre dans les bois afin de sans doute le ramener au camp en prenant soin de longer la côte pour d'éviter toute embuscade d'animal sauvage. Le chasseur chassé ? Ô grand jamais ! Lui Achyl avait une théorie, les hauteurs devaient à leurs tours reserver un potentiel encore insoupconné. Le luxe de vivre dans une civilisation evolué pouvait empêcher les hommes à en apprendre plus sur leurs nevironnements, hors en ce jour plus aucune obligaitons ne l'empêchait de découvrir la chose.

Oeuf, plante, bétails, quoiqu'Il pouvait y découvrir il allait à la recherche de quelque chose de comestible afin de le ramenner à la plaine et en faire soit la culture ou l'elevage. Allez savoir, au vu de la tendance de l'île peut etre allait il tomber sur un artefact millénaire au détour d'un cailloux.

Tel une déformation profesionnel l'homme aux moults peaux de bêtes avaient a sa ceinture et a son dos encore quelque proies récemment tués qui venait le rassurer pour l'hiver s'en venant. La viande été abondante sur cette île malgrè sont hostilités et la grandeur anormal de chaque bête. Parlons en des bêtes. Cela faisait deux jours qu'il marchait dans les montagnes et qu'il été devenu une proie. Des loups.

Une meute de loup anormalement affamé et vindicatif qui semblaientt à tout prit vouloir dévorer cet inconnu de leur territoire. Sa temerité semblait une nouvelle fois lui faire défaut mais encore la était-ce une manière de se prouver parmis Lainka, mére de la chasse et de la chance. N'en point douter que la force n'était pas ce qu'il devait user, agilité et ruse serait plutôt de mise.

"Splotch"

-Et bordel de merde !

C'était le cas de le dire, son pied avait pu rencontrer le prédateur, tout du moins la trace d'un prédateur marquant son territoire. Si certains voyaient dans les excréments des rituels possible lui n'y voyait qu'inconfort et dégout, au moins peut être que le tout permettra de camoufler son odeur et de mettre en difficulté la traque dont il été victime. Ce n'est qu'en escaladant et s'abritant dans une sorte de "nid" naturel de rocher qu'il s'autorisa une pause et se fit un abris afin de passer la nuit.

C'est ainsi que bien à L'abris dans sa forteresse de pierre qu'il entâma de quoi se mettre aise, nourriture garnis de petits champignons insignifiants trouvés plus tot, feu, abris de fortune, le sans domicile fixe de l'île été à ce jour sans doute l'homme le plus haut de tous. Une légende été né.


-Achyl... Achyl.....

Une lueur vint a lui au moment ou il allait fermer les yeux. De la nuit la plus profonde percait un éclat de lumière soudain des plus aveuglants pour finalement s'échouer devant lui. Une silhouette, une femme et un halo de lumière pure.

-Achyl soit Guide, soit espoir quand les ténébres s'engouffrent. Tu est celui qui est predestiné à sauver. Ne m'oublie pas, je reviendrais quand tu sera prêt. Il t'attend, il t'appelles, ne l'entend tu pas ? Il t'es destiné.... Laisse ton coeur s'ouvrir à lui et il deviendra ta possession, celui qui te legitimera.

Le regard de l'homme été abasourdis et au moment ou il voulu ouvrir la bouche la silhouette répondu

-Péhélesse, mon nom est Péhélesse.

Puis plus rien, l'homme vint à s'évanouir.