Au campement Ali

Le sudiste était resté bien installé a ça table, les regard fixé sur celle ci, sans réaction. Il l'écoutait attentivement, elle pu percevoir un peu de déception au travers de son regard, qui s'abaissait de temps a autres et déviait vers l'embrasure de la porte. Son attitude ne sembla toutefois pas colérique ou frustrer, mais plutôt sérieuse. Quand elle eu fini de tout raconter, il soupira longuement et lui apporta son eau, comme elle lui avait demandé. Il lui proposa la gourde en étirant son bras vers elle.

- Tu sais Arrrana, jé ne suis pas grrrrand-père moi, je ne lèverai jamais la main sur toi ni même une femme de ce campement. Je dois simplement te faire comprrrendre que depuis ma jeunesse je défend nos mères et les jeunes enfants du campements, je ne souhaite pas voir ces hommes... *Il hésita un bon moment avant de continuer a parler* te passer sur le corps car ils sont en manque de plaisir... * Il hésita a nouveau* enfin tu comprrrend!


Il reprit ça place ainsi, qu'un breuvage que sa cousine aurait préparé quelques temps avant, il la détaillait un moment d'un regard bleuté, tout en prenant une gorgée de cette boisson qu'il connaissait sans doute.

- Tu a rrraison, Arana, jé suis sans coeur, jé suis sans cœur pour cette verrrmine de pillard, la seule chose qui compte pourrr moi c'est ce qui rrreste de ma famille ainsi que ce clan. Rien d'autre! Peut importe ce que tu pense de moi, la situation reste la même, peut être je vais récolter ce que j'ai semer par ma mort, mais aux moins j'aurai offert pour un cerrrtain temps la tranquilité et le temps de changer le campement d'endroit pour vous réfugiez. Si tu souhaite me quitter car tu a peur a ta vie, jé ne pourrai pas te retenir éternellement, mais je fais ce qui est en mon pouvoir pour te prrrotéger, comme j'ai prrromis a ton père.

Il s'essuya le coin de la bouche, oû le liquide aurait pu dégouliner. Il ce releva pour ce diriger vers la porte et quitter la tente, maintenant qu'il savait que la petite était vivante.

Quant à lui, il n'avait rien remarqué d'inhabituel avant de ce rendre compte que ca cousine jetait les provisions qui de loin, semblait encore bonne. Il s'approcha de la tente commune à pas rapide sur le point d'interrompre celle ci, elle pu ce rendre compte de son désappointement. Il regarda les vives s'épuiser à vue d'œil et la viande contaminé. Il passa ca main à son visage par le découragement. Il pensa à nouveau à ces brigands qui leurs demanderait une taxe pour les épargner. Il regarda la petite nomade ce débattre pour tenter de sauver ce qui restait de provision.

Cette fois ci il s'exprima en dashnir.

- Arana, on va prendre ce qu'il reste de potable et on va lever le camp et s'installer ailleurs, ou ces brigands ne nous trouverons pas, nous ne serrons probablement pas aussi chanceux une deuxième fois. On va prévenir ceux restant qu'on quitte.

Il hocha lentement pour ce convaincre même si cela semblait le déplaire.

Trop près de la scène pour ne pas entendre la voix de l'homme, le dashnir ce retourna vers ceux ci, mais cette fois ci, curieusement il ne semblait pas avoir de plan, ni même d'échappatoire pour contourner une fois de plus ces truands. Pendant ça marche qui fut pourtant trop courte, il eu le temps de passer à multiple reprise des solutions et des phrases qu'il pourrait bien leur étaler pour qu'il reparte, même l'option de les affronter de ca lame. Heureusement, ce ne fut pas la descision finale, malgré le fait que les truands aient passé devant les piques ou ce trouvait la tête des précédent bandits, à nouveau Jahangir ce trouvait face à eux.

Il les etudia rapidement un par un pour tenter de trouver le chef de la meute pour s'y adresser.

- Vous n'aurrrez pas trrrop de difficultés avec nous, nous vous offrrrrons le campement et ce qu'il contient, mise à part quelques objets que nous traînerrront avec nous. Et nos bêtes, bien entendu.
Aller Ana, ramasse tes trrrucs on leurs laisse tout ca. Nous nous réinstallerons ailleurs!

Tout en parlant, il ce dirigeait vers l'enclos temporaire ou ce trouvait leurs montures, pour les préparer pour le voyage. Sans doute aurait t'il la chance de devoir endurer à nouveau une scène théâtrale provenant de la jeune femme qui ne voudrait probablement pas lever les voiles...

Tous c'étaient figés, sauf la roue dans la tête du cavalier cherchant l'une des meilleurs solution, tout en examinant la futur réaction de ces truands. Il inclina la tête vers la jeune femme pour lui dire dans leurs langue natale , de façon à que les brigands ne comprenne pas les ordres.

- J'ai détaché les montures, deux on déjà pris la fuite, va en saisir 2pour moi et toi laisse en une pour Sahara, je vais faire diversion quand je donne mon signal on décampe et on leur laisse tout, sauf les bêtes on trouvera bien moyen de ce refaire ailleurs.

Il releva la tête vers les bandits leurs adressant un sourire franc, avant de s'exprimer cette fois en langue commune de façon forte à ce que la jeune femme comprenne son message.

- MAis bien entendu mes chers invités, vous allez avoirrr dequoi vous nourrirrr. Allez Petite va fairrre à manger à nos invités!

Dit t'il de façon autoritaire.

- Suivez moi, Jé vais nous installer à une table du moins, on né va pas manger au sol!

Des yeux il détailla la réaction des bandits mais aussi celle de ça cousine face à tout cet énervement.

Quelques jours durant, Sapphia avait erré près du campement sans oser s'y avancer. Son exploration des environs s'était fait discrète et lointaine, mais elle ne put s'empêcher de s'approcher en entendant les remarques grossières des pirates. En voyant que la situation était bien en main, grace au subterfuge d'Arana, elle choisit de ne pas intervenir mais de rester sur ses gardes.

Les Dashnir ne semblaient pas bien méchants, contrairement à l'opinion haineuse que sa mère avait clamé haut et fort lorsqu'ils s'étaient réfugiés à Menoch. Une aura d'énergie sauvage, de controle précis des mouvements et de mystère semblait planer en particulier autour des hommes. Les femmes s'occupaient de la gestion du campement, mais disposaient de peu de sécurité lorsque leurs confrères allaient chasser ou s'approvisionner en denrées diverses. Lorsqu'ils étaient tous présents, leur force ne résidait pas dans leur nombre ou leurs guerriers, mais plutôt dans leur accueil. Cet échange de bons services avait d'abord intrigué Sapphia, pour qui cette ouverture semblait particulièrement inhabituelle. Chez les siens, chaque bien était marchandé ou obtenu par la force. Des offres d'hospitalité ne faisaient tout simplement pas partie des moeurs.

Bien consciente d'être loin de connaître suffisamment la faune pour se débrouiller seule, Sapphia avait décidé de tenter sa chance auprès des Ali pour s'offrir un peu de sécurité.

Il sembla, ce jour là, que son plan n'aboutirait pas. Un groupe d'homme tentait de "taxer" une grande partie des biens de la troupe. Ceux-ci marmonnaient entre eux en attelant les chevaux et il lui vint soudain l'intuition qu'ils comptaient partir. Dans un sursaut de colère que son projet s'effondre avant même d'avoir pu débuter, elle faillit sortir du bois et interpeler les brigands. Elle se souvint cependant d'un des rares conseils que sa mère lui avait répété, maintes et maintes fois lorsqu'elle lui apprit à chasser.

"Ne laisse jamais savoir à ta proie que tu existes avant qu'elle ne soit exactement ou tu la veux. SURTOUT, si elle est plus grosse et plus forte que toi. Peaufine le scénario de chasse jusqu'à ce qu'il soit parfait. Ne laisse pas l'imprévisible t'écarter de ton objectif."

Respirant profondément, elle visualisa plusieurs scénarios possible, gardant l'oeil aiguisé sur les brigands. Ils ne paraissaient pas plus brillants qu'une lanterne en manque d'huile, et regardaient les femmes d'une manière qui lui suscita un frisson. Les berner ne serait pas facile, de par leur nombre, mais peut-être était-ce là la solution. Ce type de gens était tel un troupeau de moutons. Distrayez-en un et il ameutera tous les autres. Elle prit une minute à confectionner un lance-pierre primitif avec une branche souple et une bande de cuir qui n'avait jamais servi. Elle sauta d'une branche à l'autre jusqu'à parvenir à l'entrée du campement, derrière les mécréants.

"Voyons voir ce que ça donne."

Parfois, la plus simple distraction faisait le même travail qu'une longue entreprise. Elle sortit de sa sacoche une fiole de verre contenant quelques lucioles. Elle passa à travers son bouchon une ficelle, qu'elle fixa à son poignet.

"Faites que ça fonctionne..."

Sous le couvert de l'obscurité, dans l'ombre du feuillage, elle espérait qu'on ne distinguerait pas sa silhouette. Elle engagea la première pierre dans l'arme improvisée et s'attaqua au brigand le plus près d'elle. Il la recut derrière l'oreille et lâcha un juron.Il se retournait au moment ou la deuxième pierre l'atteignit en plein front. Sonné, il tituba un instant, s'accrochant au nigaud à sa droite, qui se fâchea et le bouscula. Une bousculade entre les deux pris de l'ampleur jusqu'à ce que d'autres y prirent part. Leur chef, irrité, se tourna en leur direction et les interrompit d'un ton sec.

"Assez! Qu'est-ce qui vous prend ?"

La première victime de Sapphia tenta d'expliquer qu'il avait été frappé par quelque chose quand un troisième projectile l'atteignit dans le dos. Tous se tournèrent et virent, dans un arbre, une lueur feinte qui semblait éclairer une silhouette. Le chef lança quelques hommes à sa poursuite.

Sapphia lâcha l'arme et pris la fuite. Sautant d'arbre en arbre, elle prit quelque distance d'avance avant de pousser un long sifflement d'oiseau. Cette tactique qui avait souvent attiré des oiseaux de proie ne la déçut pas. Elle attapa le volatile et se battit quelques secondes pour lui attacher la fiole aux pattes. Il fut libéré dans un hululement protestateur et s'échappa sous le couvert des arbres. Les brigands à sa poursuite suivirent la lueur et Sapphia en profita pour retourner au campement, ou les hommes restant pillaient les tentes. Elle se glissa derrière la tente ou se trouvait Arana et souleva la tenture pour glisser la tête à l'intérieur.

"Pssst! Prend le stricte nécessaire et sors par ici !"

Il était hors de question que Sapphia laisse les Dashnir fuir sans se joindre à eux. Leur position précaire les rendraient peut-être plus ouverts à accepter une aide supplémentaire ?

Sa fureur était sur le point d'éclaté quand le Dashnir lui offrit de prendre place et faire ce qu'il demandait. Il n'était pas si dupe et se doutait bien qu'il ne se soumettrait pas si facilement. Tôt ou tard, il lui fait un coup tordu. Cette jeune écervelée caché derrière lui allait payer son affront et il s'en régalait d'avance. Après tout, un peu de rébellion était toujours plus divertissant.

Venez prendre le thé en bonne compagnie. Arana, tu peux mettre le pâté au four, mais attention à ne pas mettre de la farine partout. Je ne pourrai plus voir ces beaux mâles virile s'il venait qu'à en avoir partout.

Tel un ours appâté par le miel, il oublia ses idée de vengeance ce disant qu'il pouvait les remettre à plus tard. Ils avaient faims... de bien des manières...

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Toujours en état d'alerte après s'être réfugier derrière son ainé, Arana ne savait plus qui écouter ni comment réagir. Elle avait cette impression que Sahara attendait quelque chose d'elle sans réellement mettre le doit dessus. Pour faire bonne figure, elle fila vers la tente principale encore debout mais pratiquement vide tel qu'on lui avait demander. Elle tournait en rond dans celle ci à la recherche de "quelque chose", mais quoi ?

Finalement elle s'arrêta et pris une grande respiration. Elle avait le choix d'agir comme une biche paniquer ou bien aider les siens, tout était de savoir comment. Elle n'avait pas encore trouver cette réponse qu'elle fut distraite par le bouquant à l'extérieur...puis cette voix derrière elle.

"Pssst! Prend le stricte nécessaire et sors par ici !"

La surprise éclaira son visage puis l'illumination en voyant la sortie de secours. Elle obéit à la jeune inconnue en saisissant un sac au passage puis une corde qui trainait encore pour l'attacher aux trois tiges qui formait le centre de la tente. Elle fit signe à sa nouvelle complice d'attendre du bout du doigt avant de hurler et appeler à l'aide. Quatre de ces hommes entrèrent pour regarder ce qu'il se passait. Elle n'en attendait pas plus pour tirer sur la corde de toute ces forces en fuyant de son coté, les piégeants sous les peaux.

Ce groupe était peut être nombreux, mais les diversions mirent le campement dans un tel chaos qu'il ne suffisait maintenant que de prendre la fuite. Elle grimpa sur sa monture avec la facilité d'un fille nomade avant d'offrir sa main à sa complice sans vraiment savoir si elle l'avait suivit ou si elle accepterait...