Elle ne supportait pas ces regards compatissant, la tristesse, les mines inquietes. Certe, la rousse avait peut etre perdu l'étincelle dans le regard et sa vivacité, mais elle tentait autant que possible de garder cette carapace et tourner la page. Elle avait toujours su que les choses finirait ainsi. Elle etait l'idiote qui n'avait pas su tenir son coeur à distance. Elle devait oublier tout ce qu'il avait fait pour elle, la facon qu'il avait changer pour la rendre heureuse, de ces progres, de la confiance qu'il avait gagner, de la facon qu'il s'etait extirpé de la fange et son existance passé de moin que rien et de filou et aspirait maintenant à mieux, ensemble.
Chassé le naturel, il reviendra au galot ? Au premier grand obstacle, il avait opter pour ce qu'il avait toujours fait. Il en etait convaincu autant qu'inquiet. Il allait se faire tuer, ou tuer d'abord.
Quoi qu'il en soit, il lui fallait tourner la page à ce chapitre, elle n'avait pas le choix n'est ce pas ? Elle ne pouvais pas se permettre de sombrer.
Elle tourna donc toute son attention vers le projet de cette vie : le chantier Naval. Certe, son humeur etait exécrable mais les ouvrier subissait sans se plaindre l'humeur de la patronne. Elle demandait des compter ou en etait le navire et jaugeait l'avancement du mat.
Sommes nous pret pour les premier teste de mouillage du navire ?
Je veux voir ce navire sur l'eau au plus tard dans 1 semaine ! On a asser perdu de temps, faut voir de quoi il a dans le ventre. Les decorations peuvent bien attendre, c'est pas ca qui le fera flotter.
Elle prit une pause avant de rajouter.
Je veux que cette coque soit passer au charbon, je veux cet oiseau noir avec une voile rouge. Et j'ai deux mot a dire a Gendryl pour la figure de proue...